Programme  OS4b Risk management 2  abstract 295

Caractérisation de la sècheresse au sud Tunisien

Author(s): Manel Ellouze, Habib Abida
Manel Ellouze: Etudiant chercheur, Faculté des Sciences de Sfax, Route Sokra, B.P 802, 3018 Sfax, Tunisie ; téléphone : 216 98510385, e-mail : manel.ellouze@voila.fr Habib Abida: Maître de conférences, Faculté des Sciences de Sfax, Route Sokra, B.P 80

Keyword(s): sècheresse, indice standardisé des précipitations, fréquence, sud Tunisien, pluviométrie.

Article: abs295_article.pdf
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Session: OS4b Risk management 2
AbstractLa sécheresse est

définie comme « le phénomène naturel qui se produit lorsque les précipitations ont été sensiblement inférieures aux

niveaux normalement enregistrés et qui entraîne de graves déséquilibres hydrologiques préjudiciables aux systèmes

de production des ressources en terre ». La sécheresse est ainsi un événement résultant d'une baisse de la

pluviométrie mais dont les conséquences peuvent être catastrophiques sur les écosystèmes naturels, anthropiques et

socio-économiques. La Tunisie, située dans une zone de transition entre la zone tempérée et la zone subtropicale, fait

partie des régions sensibles.
L’analyse des séries de précipitations annuelles et mensuelles fait apparaître l’

existence de dépendances pour le climat tunisien. Elle permet de constater une forte tendance pour qu’une année

sèche soit suivie d’une autre année sèche. Pour analyser cette dépendance, les principales caractéristiques des

épisodes secs au sud tunisien durant la période comprise entre 1898 et 2003 ont été utilisées. L’étude est basée sur

les valeurs de l’indice standardisé des précipitations (SPI, Standardized Precipitation Index) calculé pour le court,

moyen et long terme (3, 12 et 24 mois respectivement). Les résultats obtenus montrent une grande variabilité des

valeurs du SPI pour le court terme avec des épisodes de sècheresse caractérisés par une grande fréquence et une

courte durée. Cependant, pour les deux autres échelles de temps, les valeurs se stabilisent et révèlent des séquences

sèches moins fréquentes mais plus prolongées. La période de sècheresse la plus importante en intensité, durée et

extension est apparue surtout à la fin de l’année 1976.

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